Dans la danse de la chaleur, où les âmes transpirent,
Dans la classe de yoga, un rite qui respire,
La sueur devient symbole, fluide essentiel,
Élixir de l’effort, liquide providentiel.

Elle perle sur la peau, gouttes de purification,
Issue des profondeurs, source d’élévation,
Elle glisse, elle ruisselle, œuvre d’art éphémère,
Sur nos corps, elle s’écoule, en un torrent sincère.

Glandes sudoripares, réveil bienfaiteur,
Fièvre douce et bienveillante, en chaque goutte, le cœur,
Attention à ne pas glisser, sur le tapis elle danse,
Tandis que nous plongeons, dans cette transe.

Du dauphin au bateau, puis dans la posture du poisson,
Naviguer vers le chameau, dans cette quête de raison,
Hydrater la gorge, déployer le cœur,
Dans cette symphonie de sueur, éloge du labeur.

Autorégulation des fluides, énergie en ébullition,
Évacuer la chaleur, en cette offrande à l’action,
Se vider pour mieux s’emplir, d’un souffle renouvelé,
Dans l’effort et la grâce, trouver l’équilibre, la clé.

Sur le tapis, laisser une part de soi,
Dans l’arôme de l’effort, retrouver sa voie,
Être en nage, suer sa vie, goutte après goutte,
Dans cette danse sacrée, où l’on se découvre et se redoute.

Ainsi coule la transpiration, éloge de l’essence,
Dans cette quête de soi, dans cette danse intense,
Suer sa vie, la sauver, une goutte à la fois,
Dans ce ballet de l’effort, où l’on devient son propre choix.

André-Claude Beaulac